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2018

16 février : Facebook ne respecte pas la législation belge sur la vie privée

Le Soir
La commission de protection de la vie privée avait intenté une action en justice contre Facebook Inc., Facebook Ireland Ltd et Facebook Belgium Bvba.

7 février : Violences faites aux femmes en ligne : il y a « urgence »

Usbek & Rica
On découvre, à la lecture du rapport, l’étendue d’un phénomène pour lequel il existe peu de données chiffrées en France : le cyber contrôle au sein des couples. Soit « l’usage des services numériques par un conjoint, éventuellement à l’insu de sa conjointe ou ex-conjointe, dans le but de contrôler l’activité de cette dernière », soit ses déplacements et activités quotidiennes.

29 janvier : De l’analogique au numérique : publier un message public anonymement

Une traduction Framalang de Falkvinge (3/21)
Au début des années 90, des lois bizarres étranges ont commencé à entrer en vigueur un peu partout dans le monde sous l’influence du lobbying de l’industrie du droit d’auteur : les propriétaires d’un BBS pouvaient être tenus responsables de ce que d’autres personnes avaient publié dessus. La suppression de la publication dans un délai de sept jours était l’unique possibilité afin d’éviter toute poursuite. Une telle responsabilité n’a pas d’équivalent analogique ; c’est une idée complètement ridicule que le propriétaire d’un bout de terrain soit tenu responsable pour une affiche apposée sur un de ses arbres, ou même que le propriétaire d’un bout de carton public puisse être poursuivi en justice pour des affiches que d’autres personnes auraient collées dessus.

28 janvier : Faut pas prendre les usagers des GAFAM pour des Datas sauvages

Affordance.info
Je reformule. Parce qu'il est toujours bon de reformuler les idées à la con pour s'apercevoir à quel point "ceux qui pensent en rond ont les idées courbes" comme disait le grand Léo. Je reformule donc : Pour lutter contre des dérives immenses de la revente des données personnelles par les GAFAM, on propose aux citoyens de vendre eux-mêmes leurs données personnelles aux GAFAM.

24 janvier : Pourquoi il faut sanctuariser le droit à l'anonymat

Usbek & Rica
Ce que nous pouvons appeler de nos voeux, c'est la sanctuarisation de notre droit à rester anonymes, de notre droit à nous perdre dans les villes, à ne pas être à chaque instant tracés, suivis, reconnus. Un droit, en somme, au romantisme.

22 janvier : De l’analogique au numérique : la correspondance

Une traduction Framalang de Falkvinge (2/21)
Les défenseurs du droit d’auteur ont raison — envoyer par courrier la copie d’un dessin est une violation du droit d’auteur, tout autant qu’envoyer une musique piratée via Internet. Seulement hors ligne, ces lois ont des pondérations. Hors ligne, quand bien même cela constitue une violation du droit d’auteur, personne n’est autorisé à ouvrir une lettre en transit simplement pour vérifier si son contenu n’enfreint pas la loi, parce que le secret de la correspondance privée est considéré comme plus important que la découverte d’une violation de droit d’auteur. C’est primordial. Ce principe de hiérarchie n’a pas été appliqué dans le monde numérique.

15 janvier : De l’analogique au numérique : nos enfants devraient pouvoir profiter des mêmes droits que ceux dont jouissaient nos parents

Une traduction Framalang de Falkvinge (1/21)
Pour démarrer, nous traiterons des libertés concernant la correspondance postale, et comment de nombreuses libertés associées — comme le droit considéré comme acquis d’envoyer une lettre anonyme — ont été complètement perdues. Même chose pour les affiches anonymes sur les panneaux d’affichages ; qui défend votre droit de faire une déclaration politique anonyme aujourd’hui ?

2017

15 novembre : Données personnelles et Communs : une cartographie des thèses en présence

S.I.Lex
A la fin du mois dernier, j’ai écrit un billet intitulé «Evgeny Morozov et le domaine public des données personnelles», qui m’a valu un certain nombre de retours, notamment de la part de personnes découvrant ce type de thèses s’efforçant de rompre avec l’approche individualiste ou « personnaliste » qui sous-tend le droit actuel de la protection des données personnelles pour essayer d’en penser la dimension collective. En réalité, ces thèses sont multiples et on peut, à mon sens, les répartir en quatre grandes familles, comme j’ai essayé de le représenter sur la carte mentale ci-dessous

25 octobre : Comment les entreprises surveillent notre quotidien

Framablog
Comment des milliers d’entreprises surveillent, analysent et influencent la vie de milliards de personnes. Quels sont les principaux acteurs du pistage numérique aujourd’hui ? Que peuvent-ils déduire de nos achats, de nos appels téléphoniques, de nos recherches sur le Web, de nos Like sur Facebook ? Comment les plateformes en ligne, les entreprises technologiques et les courtiers en données font-ils pour collecter, commercialiser et exploiter nos données personnelles ?

7 octobre : Des agents de police suspectés d'utiliser les données de citoyens... pour des paris

La libre
Il est aussi apparu que cet agent avait visité ces sites internet depuis le réseau de la police anversoise, et qu'il utilisait des numéros de registre national issus des banques de données de la police pour s'y enregistrer.

6 octobre : Des hôpitaux vendent des données confidentielles de patients à une multinationale pour 22€ par lit et par an

L'Avenir
La ministre de la Santé et le secrétaire d’État à la Protection de la vie privée ont réagi à l’information selon laquelle des hôpitaux vendent des données confidentielles de leurs patients à une multinationale. La Ligue des Usagers des Services de Santé juge cette pratique scandaleuse.

5 octobre : Vos données médicales sont revendues, vous le saviez?

RTBF
Lorsque vous êtes hospitalisé, une quantité de données sont stockées par l’hôpital: les médicaments que l’on vous a administrés, votre pathologie, les médecins et les spécialistes qui se sont penchés sur votre cas. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’à votre sortie, l’hôpital revend ces données à des sociétés commerciales, pour de l’argent.

4 octobre : Décodons le discours anti-chiffrement

Framablog
La secrétaire d’État à l’Intérieur du Royaume-Uni demandait fin juillet aux entreprises du numérique de renoncer au chiffrement de bout en bout. Aral Balkan a vivement réagi à ses propos. L’intérêt de son analyse sans concessions n’est ni anecdotique ni limité au Royaume-Uni. Il s’agit bien de décoder le discours contre le chiffrement dont on abreuve les médias majeurs, que ce soit outre-Manche ou ici même en France, comme presque partout ailleurs en Europe. Un discours qui repose sur le terrorisme comme épouvantail et sur Internet comme bouc-émissaire.

22 septembre : Voici le projet de loi belge créant l’Autorité pour la Protection des Données

Droit & Technologies
Le projet de loi réformant la Commission de la protection de la vie privée (« CPVP ») a été déposé devant la Chambre des représentants. Ce projet de loi « portant création de l’Autorité de protection des données » a pour objectif de mettre en conformité la CPVP avec le nouveau Règlement européen sur la protection des données (« GDPR »). La révolution est donc en cours…

20 septembre : Pourquoi n’avoir « rien à cacher » n'est pas une raison pour accepter la surveillance de masse

Usbek et Rica
« Je n’ai rien à cacher », « je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal donc peu importe si on m’espionne ». C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse : est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ? Est-ce la société que nous voulons ?

9 septembre : "Nothing to Hide" : pourquoi ce docu sur la surveillance de masse nous concerne-t-il tous?

Les Inrocks
Grâce à la collecte de nos données numériques, les agences de renseignement disposent aujourd'hui d'un accès quasi-total à notre intimité. Sorti cette semaine, "Nothing to Hide" propose, en évitant l'écueil de la paranoïa, une prise de conscience des enjeux de la surveillance de masse et des moyens dont chacun dispose pour s'y soustraire.

6 septembre : Des panneaux publicitaires qui épient les passants: illégal?

RTBF
L'entreprise JCDecaux a placé dans des centres commerciaux belges des panneaux publicitaires équipés d'une caméra. Elle tente ainsi de rassembler des informations qui pourraient être intéressantes pour les annonceurs, mais des experts en protection de la vie privée jugent que le procédé est illégal, peut-on lire mercredi dans De Morgen et Het Laatste Nieuws.

12 août : Vie privée: le nombre des caméras de surveillance multiplié par cinq en 7 ans

RTBF
Le nombre de caméras qui nous filment a presque quintuplé depuis 2010, selon des chiffres de la Commission Vie privée, cités par Het Laatste Nieuws samedi. Depuis 2010, toute personne disposant d'une caméra de surveillance doit en aviser la commission.

28 juillet : Surveillance : la Chine se met en mode « Minority Report »

Usbek et Rica
La Chine, reine de la surveillance avec plus de 176 millions de caméras installées à travers le pays, vient d'intégrer un tout nouveau logiciel de reconnaissance faciale à son système. En plus de surveiller les citoyens, le gouvernement chinois a désormais pour objectif de prédir et prévenir les crimes. L'intelligence artificielle, qui permettait déjà à la Chine de reconnaître et sanctionner les piétons indélicats, semble donc en passe de donner corps au scénario imaginé dans Minority Report, la nouvelle de Philip K. Dick, brillament adaptée au cinéma en 2002 par Steven Spiellberg.