User/ZeFredz/IdeesPirates
Les idées que je désire discuter au sein du parti pirate
Libre circulation de l'information et des connaissances
Étant scientifique de formation, j'ai toujours considérer que les idées et l'information en générale devait être partagée sans condition avec toute l'humanité. C'est le seul moyen de progresser et d'innover. Il va donc de soi que je suis opposé aux brevets.
Les brevets aujourd'hui ne protègent plus l'innovation. Ils ne sont que des armes dans une guerre que se livrent les entreprises pour le monopole et la suprématie. Et lorsqu'on en vient à breveter le vivant et à proposer des lois qui obligent à la consommation des produits de ces entreprises (exclusifs car brevetés, bien entendu) au lieu de ceux que l'on peut produire soi-même, l'objectif est clair : enchaîner le consommateur et donner un monopole à ces entreprises.
Il en va de même dans le domaine de la culture où le système économique actuel avec ces quelques grands acteurs privés qui règnent en dictateurs mène à une standardisation et une impossibilité de créer. Ces entités forcent les états à créer des lois qui limite les libertés individuelles dans le seul but de s'enrichir encore davantage et tentent de limiter l'usage des oeuvres qu'elles produisent à travers des DRM et licences d'utilisation douteuses. Savez-vous qu'aujourd'hui, vous n'êtes pas propriétaire de la musique que vous avez acheté sur iTunes ? Tout ce que vous possédé, c'est une licence qui vous autorise à écouter la musique que vous avez téléchargé. Impossible donc de la revendre ou de la céder.
Je pense qu'il est impossible de créer à partir du néant. Toutes les inventeurs du passé se sont appuyés sur les découvertes de leur prédécesseurs ou se sont inspirés de la nature pour révolutionner le monde (Everything is a Remix).
Aujourd'hui, des alternatives existent. Les licences libres et les creative commons mettent en place la notion de copyleft et favorisent la distribution et la modification des oeuvres. De plus en plus d'artistes s'auto-produisent et se distribuent via Internet sans DRM (bandcamp, jamendo). Certains artistes encourage les remix de leurs oeuvres. L'Open Data permet de donner accès aux données publiques à tous afin de pouvoir les consulter et les exploiter. L'open Access donne accès aux connaissances scientifique gratuitement à chacun.
Pour une Démocratie délibérative
Contrairement à la croyance répandue, le système électorale actuel n'a rien à voir avec la démocratie. La démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple. Il s'agit d'un système dans lequel chaque citoyen peut exercer le pouvoir. La démocratie représentative élective n'a jamais été mise en place pour assurer le pouvoir du peuple, mais bien pour garantir que ce pouvoir reste aux mains d'une élite seule jugée apte à diriger. Le combat pour la démocratie s'est donc focalisé sur l'extension du droit de vote à de plus en plus de citoyens, mais sans vraiment remettre en cause l'aristocratie de la classe politique.
Il est de plus en plus clair que la démocratie représentative élective basée sur des partis ne répond plus à sa mission et a perdu aux yeux du citoyen sa légitimité et son efficacité. Le citoyen se méfie ou se désintéresse du politique et le politique se méfient et se désintéresse du citoyen. Les élections semblent ne rien changer à la situation puisque se sont grosso-modo toujours les mêmes qui gouvernent. Il est très difficile pour un citoyen de se lancer en politique, et même s'il y arrive, il se trouve lui-même coincé dans le système en place.
La pression des lobby est telle que la marche de manoeuvre de nos représentants est extrèmement limitées et que, souvent, les actions vraiment efficaces sont impossible à mettre en oeuvre.
Il existe pourtant d'autres solutions pour mettre en place un système plus démocratique qui permettrait à la fois de redonner légitimité et efficacité au système politique, mais limiterait aussi l'influence des lobby : démocratie participative, tirage au sort des représentant, mécanisme de poids et de contrepoids pour éviter une trop grande concentration des pouvoirs, démocratie liquide... De nombreuses expériences de ce type ont été mises en pratique à travers l'histoire : démocratie athénienne, gouvernement des cité-états à la renaissance, crowd sourcing de la constitution en Islande...
Les nouvelles technologies et, en particulier, Internet pourraient contribuer à cela via des outils tels que la Liquid Democracy, les outils en ligne de gestion de lois et d'amendement, les outils pour signaler les problèmes (FixMyStreet...)... mais elles ne constituent pas non plus une baguette magique qui règlera tous les problèmes de l'humanité.
Faut-il aller aux élections ? Faut'il voter ?
La société de la surveillance
Aujourd'hui, que se soit sur Internet et dans la rue, nous sommes tous présumés coupables. INDECT, ACTA, CCTV, filtrage DNS, espionnage de la NSA, analyse autamotique des données récoltées... sans que nous en soyons nécessairement conscient, les états mettent en place des outils qui pourraient mener à une société sécuritaire ou l'arbitraire ferait loi.
Entre surveillance et médias de masse, le monde d'aujourd'hui ressemble de plus en plus à une dystopie telle que 1984 ou Little Brother.
...à suivre
Le revenu de base
Le mythe de la création d'emploi
Créer de l'emploi, toujours de l'emploi, tel semble être le credo de nos politiques, surtout en période (pré)électorale. MAis vouloir fournir un emploi à tous, cela est-il possible ? Cela a-t-il même un sens ? Le mythe de la liberté par le travail n'a-t-il pas vécu ?
Des lois trop complexes et inadaptées
Constat
L'intérêt d'avoir des lois précises et très spécifiques est qu'elles permettent, en théorie, de limiter les ambiguïtés et l'interprétation. Toutefois, en pratique, ce n'est plus le cas. Les lois sont devenues aujourd'hui tellement complexes et le nombre d'exception, de cas particuliers, de révisions... tellement important que le nombre de failles exploitables afin de les détourner a explosé. De plus, dans un système judiciaire dans lequel la précision est de mise, les lois mal écrites et les définitions ambiguës ouvrent de nouvelle voie à l'interprétation et, de ce fait, à l'arbitraire. C'est quoi un "terroriste" ? un "pirate" ? une "contrefaçon" ? une "oeuvre" ? une "invention" ? une "innovation" ? Comment identifie-t-on une menace contre la société ?
La pression des lobbys sur le législateur favorise le développement de cette situation puisque les zones d'ombre sont autant d'outil que les pouvoirs derrières ces lobbys pourront exploiter. Combinées à un usage non-maîtrisé des nouvelles technologies, toutes ses lois en deviennent des outils qui menacent les libertés individuelles et peuvent potentiellement faire de tout citoyen un suspect au yeux de la loi.
Aujourd'hui les personnes qui ont commis certains délits qui devraient être jugés comme mineurs (téléchargement de film ou de musique via des réseaux p2p...) se voient parfois attribuer des peines supérieures à ce qui est requis pour des homicides, des cambriolages, des agressions. Cela pose des questions sur les valeurs que doit défendre la loi qui tend de plus en plus à favoriser les puissants face aux faibles et qui considère que les préjudices financiers et les manques à gagner des entreprises du secteur privé sont plus graves que les agressions physiques à l'encontre des citoyens.
De plus en plus de loi tentent aujourd'hui de limiter les libertés individuelles pour la défense d'un système qui mène peu à peu l'humanité vers une société invivable.
Pistes de discussion pour une solution
Je suis très loin d'être un juriste et je n'aurai pas la prétention de proposer une solution toute faite en prétendant qu'elle fonctionnera. Je me contenterai donc de proposer des pistes de discussion pour une réflexion.
Influencé par les méthodologies agiles issue du monde du développement logiciel, je pense qu'il n'est pas bon de vouloir mettre en place un système exhaustif qui tente de régler toute les situations. Le mieux est d'avoir un petit ensemble de lois simples et généralistes et de faire confiance à ceux qui l'interpréteront pour résoudre la situation de la manière la plus juste possible. C'est loi pourront bien sûr être adaptées dans le cas où une faille serait découverte.
Afin d'éviter l'arbitraire que pourrait causer l'interprétation d'un petit ensemble de lois simples et l'injustice qui en découlerait, la généralisation du tirage au sort d'un petit groupe de jurés qui, conseillé par des professionnels et experts et sous la responsabilité et le contrôle d'un juge, aurait la responsabilité de déterminer la culpabilité et la peine la plus juste selon la situation.
Les valeurs défendues par la loi devraient être revue. Les faibles devraient être protégés des puissants et la loi devrait protéger les libertés individuelles plutôt que de les limiter. Ces libertés devraient toujours l'emporter sur les intérêts privés sauf si un véritable préjudice est établi.
Les lois doivent être adaptées à la société dans laquelle elles s'appliquent. Par exemple, le vol d'un film dans un magasin ne pourrait être comparé aux téléchargement illégal de ce même film sur Internet en matière de préjudice.
...à suivre