Pirates de Liège/Communiqués des Pirates de Liège

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Vous trouverez sur cette page les différents communiqués publiés par les Pirates de Liège.

16 mars 2018 : Les Pirates de Liège suspendent leur soutien à Vert Ardent

Texte

Après des mois d’investissement sans relâche de la part des Pirates de Liège au sein de Vert Ardent, ceux-ci prennent à regret la décision de suspendre leur soutien à ce mouvement. Ils avaient décidé dès juin 2017 de le soutenir[1] pour y défendre leurs valeurs avec leurs convictions et leurs moyens, mais constatent qu’il n’est désormais plus possible de poursuivre l’aventure sans trahir ces valeurs.

L’intégrité, l’esprit critique, la confiance, ainsi que la transparence, la démocratie (horizontalité, participation égale de chacun·e, droit d’initiative) sont certaines des valeurs pirates[2], qui ont été fortement secouées au sein de Vert Ardent, alors qu’elles y étaient les bienvenues… en théorie.

Parmi les manquements constatés ces derniers mois par les Pirates :

  • Des cercles fonctionnant en vase clos, empêchant les citoyen·ne·s de disposer d’une fenêtre pour voir ce que Vert Ardent produit, mais empêchant également les autres membres de faire de même, alors que la règle validée en AG est la transparence ;
  • Des réunions de cercles qui ne sont annoncées nulle part si ce n’est via des canaux internes et fermés, empêchant de facto le citoyen curieux de franchir la porte d’une réunion dont il ne connaitra jamais l’existence ;
  • Un élargissement des membres limités aux proches des membres déjà présents, sans plan pour toucher des catégories qui ne sont pas déjà des sympathisants d’Ecolo ;
  • L’attitude déplacée de certains membres d’Ecolo lors de l’AG du 4 mars visant à désigner les têtes de liste, durant laquelle ces membres se sont donnés en spectacle pour se vendre lors d’une élection censée être sans candidats ;
  • L’insistance de certains membres d’Ecolo à ajouter dans ces têtes de liste une personne qui n’avait jamais contribué à Vert Ardent, et qui n’en connaissait même pas le fonctionnement interne, pour de simples raisons électoralistes – alors que des citoyens très actifs dans le mouvement en sont écartés sans arguments ;
  • L’insistance, voire l’agressivité dans les commentaires de membres d’Ecolo dans leurs nombreux rappels qu’ « Ecolo est à la base du mouvement », « Ecolo finance », « Ecolo prend des risques » et ce sans jamais reconnaître le risque pris par chaque citoyen qui décide de s’engager politiquement.

Le ras-le-bol est tel que plusieurs Pirates ont d’ores et déjà pris la décision, à titre individuel, de claquer la porte de Vert Ardent.

Dans ces conditions, il est devenu indispensable que les Pirates de Liège reconsidèrent le soutien offert à Vert Ardent. Ils décident donc :

  • de suspendre leur soutien à Vert Ardent jusqu’à nouvel ordre ;
  • de publier une liste de conditions à remplir par Vert Ardent. Cette liste est volontairement publique afin que les problèmes ne soient plus évités et qu’un électrochoc se produise en interne ;
  • les membres du Parti Pirate qui n’ont pas déjà quitté Vert Ardent sont invités à ne plus y contribuer tant que ces conditions sont ignorées (volontairement ou par négligence) et nous demandons à Vert Ardent de ne plus nous associer dans ses communications.

Vert Ardent est un projet prometteur, qui a le potentiel de faire changer la politique liégeoise actuelle. Cependant, il est malheureusement saboté de l’intérieur par des membres – principalement liés à Ecolo – qui ne comprennent pas que la politique de papa n’est plus acceptable, ou qui sont prêts à privilégier leur carrière personnelle aux dépens du mouvement, et ce, alors même que le message avait été annoncé clairement : le mouvement devait être un mouvement citoyen. L’on peut rêver qu’avec la maturité, Vert Ardent deviendra un réel mouvement citoyen, mais force est de constater qu’actuellement, il ne peut se développer de la sorte et devenir ce à quoi il aspire.

Les Pirates espèrent qu’avec cette décision, aussi cruelle et regrettable qu’elle puisse paraitre, ces personnes comprendront que leur égoïsme a un prix pour l’ensemble du mouvement, et que la responsabilité d’un échec est à mettre à leur compte.


Transparence & éthique :

  • Publier l’ensemble des rapports des réunions ayant eu lieu depuis juin 2017 (incluant les pièces jointes, excluant les passages touchant à la vie privée, à la stratégie de communication et à la stratégie de négociation politique) et s’engager formellement à publier les rapports des prochaines réunions de Vert Ardent dans des délais raisonnables ;
  • Réserver les 10 premières places sur la liste à des personnes qui s’engagent par écrit, clairement et sans ambiguité, à s’investir pleinement dans leur mandat local et ne brigueront pas de mandat aux niveaux régional, fédéral ou européen ;
  • Appliquer une communication extérieure sans langue de bois, honnête, dans les bons comme dans les mauvais moments. La sincérité fait partie d’une manière rénovée de faire la politique qui est plus proche des citoyen·ne·s ;

Place faites aux citoyen·ne·s :

  • Publier l’agenda complet des réunions de tous les cercles sous une forme et dans des délais qui permettent aux citoyen·ne·s de connaître cet agenda et de prendre leurs dispositions pour participer aux réunions ;
  • Faire un compte-rendu des actions qui ont été entreprises par le Cercle Mosaíque et tirer les conclusions de l’échec du recrutement de citoyen·ne·s au sein de Vert Ardent. Publier ce compte-rendu ;
  • Sur la liste des 49 candidat·e·s ne peuvent se trouver que des personnes ayant démontré leur attachement aux valeurs de Vert Ardent, que ce soit par leur implication dans ce mouvement ou par leur action au sein de la société civile ;

Respect mutuel :

  • Traiter immédiatement les objections raisonnables formulées en AG, malgré la fatigue et l’envie de passer outre ;
  • Donner au Cercle d’animation un mandat lui permettant de recadrer , interrompre et, en cas de récidive, exclure de l’Assemblée générale toute personne qui, par son attitude ou ses propos, ne respecte pas les procédures qui sont mises en place pour aboutir à des discussions saines, équilibrées et respectueuses de la parole de chacun·e ;

Fonctionnement :

  • Les membres des cercles permanents s’engagent à faire passer leur rôle de membre de ces cercles avant d’éventuelles autres activités. Chacun·e s’engage par écrit à être présent·e à x réunions, à préparer les documents et les points concernant les responsabilités définies pour chacun·e au sein de son cercle ;


Notes

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21 juin 2017 : Les Pirates de Liège rejoignent le Mouvement éco-citoyen liégeois !

Texte

Les communales de 2018, c’est pour bientôt ! Après beaucoup de réflexion, de questionnements précis et de recherches approfondies, les membres de l’équipage liégeois du Parti Pirate ont décidé de participer au Mouvement Eco-citoyen[1], proche de leurs valeurs et idées.


Point central de l’idéologie du Parti Pirate depuis sa création, la remise en question du système politique et électoral passe indubitablement par la participation active des citoyens aux décisions qui les concernent. Pirates de Liège

Depuis plusieurs mois, à l’instar des Pirates de Louvain-la-Neuve[2], les Pirates de Liège travaillaient à la mise en place d’une liste participative citoyenne. Après le succès rencontré par une initiative similaire à Barcelone[3], il nous a semblé clair que l’envie de se réapproprier la démocratie est devenue un enjeu capital pour les électeurs.

Aussi, lorsqu’Ecolo a invité les Pirates à rejoindre le Mouvement Eco-citoyen liégeois, ceux-ci se sont empressés de décortiquer le projet, pour voir ce qui se cachait vraiment derrière. Après avoir interrogé des représentants du Mouvement, le verdict est unanime au sein des Pirates liégeois : nous sommes sur la même longueur d’ondes !

Ce qui nous a convaincus :

– Un mouvement citoyen ouvert à tou·te·s

– Une direction du mouvement appelée à évoluer suivant les apports et envies de ses membres

– Une réflexion sur la place des citoyen·ne·s dans la démocratie actuelle, et une envie de changement

– Des considérations écologiques et humaines prononcées.

Certes, les plus méfiant·e·s d’entre vous peuvent voir dans ce projet une succursale d’Ecolo, dirigée dans l’ombre par les grandes pontes du parti… A priori, on en est très loin. Ce mouvement repose entièrement sur ses adhérent·e·s et promet de les représenter au mieux, sans favoritisme. Si un Ecolo et un Pirate ont les mêmes objectifs, c’est plus qu’une bonne nouvelle : c’est la preuve qu’une transition est en marche, que notre vision de la démocratie commence à faire son chemin. Et c’est bien là la force du projet : rassembler des personnes qui souhaitent s’engager dans un changement politique pour faire de notre ville ce dont nous avons toujours rêvé !

Concrètement, nous invitons chacun-e d’entre vous à rejoindre dès à présent cette initiative, soit directement soit en passant par nous.

Notes

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8 mars 2017 : Journée de la femme - Femme, prends garde à tes droits

Texte

Rédigée par l’écrivaine Olympe de Gouges, la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne est proclamée en France le 26 août 1789. En plus de 2 siècles, même si l’application de ces droits, acquis courageusement de haute lutte, a progressé dans certains pays, en 2017, la femme n’est toujours ni libre ni l’égale de l’homme.

Entre le 8 mars 2016 et le 8 mars 2017, le constat est sans appel : que ce soit en Europe, aux Etats-Unis, le statut et les droits de la femme restent ignorés, sont bafoués ou se dégradent. Dans les pays scandinaves, souvent précurseurs car animés d’une réelle volonté publique et politique, la différence homme-femme s’est estompée[1].

Femmes et violence

En Belgique, la violence conjugale tue 160 femmes par an. Pas moins de 7.702 plaintes pour des faits de violence physique dans le couple ont été enregistrées en Wallonie en 2014, soit une moyenne de 21 plaintes/jour[2].

En décembre 2016, Amnesty International Belgique Francophone, constate amèrement que la violence contre les femmes et les fillettes est la violation des droits  humains la plus répandue au monde [3].

En Russie 380 députés décriminalisent les violences domestiques, dont les principales victimes sont bien évidemment des femmes[4].

Femmes et salaire

En Belgique, à travail égal, l’écart salarial entre hommes et femmes est tenace et toujours d’actualité : - 19,2% en moyenne, soit 30 054 € par an, contre 36.446 € pour leurs homologues masculins. Chaque année, les femmes subissent donc un manque à gagner de 6.392 €, soit 532,66 € par mois[5].

Le 3 mars, L’eurodéputé polonais Janusz Korwin-Mikke justifie, préconise et argumente l’écart salarial en déclarant que « Les femmes sont moins intelligentes et plus faibles que les hommes » Dans la même ligne, estimant que les femmes s’intéressent moins à la politique, l’homme remet également en cause leur droit de vote ! NB : suite à ces déclarations, sa page Facebook sera likée plus de 700.000 fois ![6].

Femmes et sexisme ordinaire

Chaîne de magasins discount LIDL lance en radio et en télévision une campagne publicitaire clairement sexiste : grâce aux bas prix pratiqués par LIDL, les hommes peuvent "se payer une femme délicieuse", étant entendu que "les femmes délicieuses coûtent cher car elles veulent de belles sacoches, aller au restaurant (...), partir en week-end (...)". Pour une fois (et ce n’est pas coutume) le CSA ouvre une instruction. Le 7 mars, LIDL présente officiellement ses excuses[7].

Le 4 mars pour faire la promotion du match d'Eurocup face à Malaga, le club de basket du Bayern Munich a imaginé une campagne de pub pour le moins osée : "We like big cups & we love big games" avec la photo d'une poitrine féminine dans un maillot moulant. En anglais "cups" peut se traduire de deux manières : coupes et tailles du bonnet[8].

Le 27 février, scandale à Binche. Pour la première fois, dans le cadre du célèbre carnaval un groupe de 28 femmes, les Ladies, a osé défiler à l’occasion du lundi gras. Sachez mesdames que le rôle de la femme binchoise se limite à, selon Colette de Montignies-sur-Sambre à s’occuper de leur Gilles de Binche de mari. Les hommes quant à eux déclarent que cette initiative n’est pas appréciée du tout : « En principe, le carnaval c’est une histoire d’hommes »[9].

Femmes aux Etats-Unis trumpiens

Janvier 2017 : l’investiture de Donald Trump, nouveau président démocrate des Etats-Unis, est aussitôt suivie de mesures à l’encontre des femmes dont notamment la fin des centres de Planning familial (droit à la contraception gratuite, droit à l’avortement, prévention santé)[10].

Rappelons également que dès son entrée fracassante en campagne électorale, le candidat fut rapidement rattrapé par ses nombreux propos sexistes et obscènes à l’égard des femmes. Il explique notamment qu'être une star lui permet de faire "tout ce qu'[il] veut" avec les femmes, notamment les "attraper" par la "chatte"[11].

Ses collaboratrices ne sont pas épargnées par sa politique phallocrate. Le site d'information Axios révèle que les femmes qui travaillent pour lui sont astreintes à un certain dress code archaïque. Car, selon le président américain, « Une femme qui "s'habille comme une femme" porte une jupe ou une robe, des talons et se doit d’être glamour » !)[12].

Bien entendu, ces femmes qui entourent ce président trouvent normal d’être moins payées que leurs collègues masculins: en moyenne 4.500$ contre 6.100$ ![13].


En conclusion, pour protéger nos droits et ceux de nos filles, nous nous devons d’être vigilantes au quotidien encore et toujours.

Quant à atteindre enfin l’égalité hommes-femmes, nous vous proposons de faire pression sur le gouvernement pour l’obliger à envoyer nos élus en formation aux droits de la femme en Islande (paraît que c’est si beau !) à leurs frais, cela va de soi.

Notes

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17 septembre 2014 : Vie privée, vie publique : retournons les caméras de surveillance

Texte

Dans la présentation du budget 2014 de la Ville de Liège qui se trouve sur le site web officiel [1], la première phrase qui s'offre au lecteur est la suivante : « Toutes les communes sont dans un contexte budgétaire très difficile. Liège n’y échappe pas ». D'emblée le ton est donné, Liège devra compter ses sous et les dépenser avec parcimonie.


Ce lundi 8 septembre 2014, le Conseil communal vote, majorité contre opposition, une dépense d'1 million d'euros. Ce montant servira à l'entretien des caméras de surveillance, leur réparation et à l'augmentation de leur capacité de stockage des données.


C'est en soi une dépense qui est déjà difficilement justifiable, alors que la Ville se serre la ceinture, et qui porte directement atteinte à une valeur fondamentale défendue par le Parti Pirate de Belgique : le droit à la vie privée[2].


Circonstance aggravante : il semble que des protections mises en place pour protéger la vie privée des habitants posent question. Des « caches » prévus sur les images afin de ne pas voir à l'intérieur des appartements ne seraient pas efficaces[3].


Les Pirates de Liège ne peuvent que regretter que le respect de la vie privée soit ainsi considéré comme accessoire par les représentants des citoyens, et nous suivrons attentivement la plainte déposée par François Schreuer (conseiller communal VEGA) à la Commission de protection de la vie privée à ce sujet[4]. Nous demandons aux responsables politiques de prendre les mesures nécessaires afin de protéger le citoyen de cette intrusion tout à fait évitable dans sa vie privée.


Par ailleurs, une autre valeur fondamentale du Parti Pirate manque dans ce dossier : la transparence de la vie politique.


Comment cette décision a-t-elle été prise ? Par qui ? Quand ? Il faut lire la presse pour apprendre qu'elle a été votée ce lundi. Aucune trace officielle de cette décision sur le site web de la Ville de Liège, et pour cause : les procès-verbaux des Conseils communaux ne sont plus disponibles depuis janvier 2014, soit presqu'un an[5].


Il est pourtant fondamental que le citoyen puisse prendre connaissance du dossier, afin de juger de la qualité et de la pertinence de cette décision, ainsi que des éléments qui ont amené cette décision. La transparence pour nous Pirates est un élément fondamental de notre démocratie et il n'est pas tolérable de le voir ignoré ainsi.


Un montant important sera investi dans la surveillance du citoyen, qui est pourtant présumé innocent. Les moyens ne manquent en fait donc pas à la Ville de Liège, mais ils sont mal alloués.


Les adhérents de cette surveillance de masse utilisent souvent l'argument « Si vous n'avez rien à cacher, vous n'aurez donc aucun problème à être surveillé ». La question se pose dès lors : si les responsables politiques de Liège, qui ont décidé cette surveillance, manquent à leur devoir de transparence publique, qu'ont-ils donc à cacher aux citoyens ?


Nous proposons, nous Pirates, d'inverser cette tendance et de retourner les caméras de surveillance afin qu'elles pointent non pas vers le citoyen que nous croyons honnêtes mais vers le responsable politique qui doit accepter d'être jugé sur ses actes. C'est pour cela qu'il a été élu.

Notes

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  • Publié sur l'ancienne version du site web du PPBe