EGA2012/Meeting/12 11 2012
Compte-rendu en cours de rédaction
Pirates
- Alexandra C.
- Alexis G.
- Antoine
- Christian
- Hadrien G.
- Joël N.
- Lionel S.
- Marouan E.
- Muriel C.
- Nofel T.
- Paul B.
- Vincent L.
Curieux
- Deux étudiantes en Science Po de l'Ulb
Compte-rendu
Lors de cette réunion, nous accueillons deux étudiantes en Science Po à l'Ulb qui font un travail sur le parti pirate. Elles feront quelques interviews après la réunion.
Marouan commence la réunion en demandant un retour de quelques personnes sur les propositions.
Antoine est d'accord avec une grande partie de ce qui a été écrit jusqu'à présent. Il a encore quelques questions, mais il attend de voir ce qui sera dit à cette réunion. Il se demande néanmoins comment la communication interéquipage va-t-elle fonctionner concernant les escouades.
Vincent L. pense que la notion d'escouades, notion transversale aux équipages, se définira mieux avec l'expérience et le temps.
Marouan est conscient qu'il y a un besoin de coordination au sein du parti entre les différents équipages. Ce rôle se trouve dans la flotte dont les équipages peuvent s'autocoordonner, mais il n'y a pas de rôle de coordination régionale, rôle de l'actuelle CoreTeam (la flotte étant éphémère)
Patrick pense que lorsqu'un pirate est membre, il a plusieurs aspects :
- Un homme, une voix (aspect démocratique).
- C'est celui qui propose et agit qui a le leadership sur ce qu'il propose (à la manière d'Internet).
- Il peut également y avoir des experts, des références extérieures, mais qui ne participent pas nécessairement à la décision.
Ce sont plusieurs étapes où l'on peut passer de l'un à l'autre dans une réunion.
Marouan revient sur la coordination interéquipage, comme la CoreTeam le fait (lancer des escouades, des équipages). Il s'interroge sur l'utilité d'avoir des instances de représentation (débat de la dernière fois) et ne sait pas si c'est bien le débat. La question est de savoir si les personnes élues (capitaine, navigateur) ont un rôle particulier (coordination, par exemple).
Joël pense que le problème, c'est que si à n'importe quel moment on peut destituer des membres et que l'on veut s'organiser comme un parti, on devra passer par une organisation "hiérarchique".
Marouan considère qu'on peut très bien utiliser un système anarchique, même si c'est compliqué et que ça demande beaucoup d'énergie. La délégation n'implique d'ailleurs pas obligatoirement la notion de hiérarchie.
Joël précise que par hiérarchie, il veut désigner un système solide mais où les représentants peuvent être à tout moment remis en cause par les autres membres.
C'est mon point de vue, les instances de délégation montrer ce que est un élu. Ces gens devraient avoir les même marges de manœuvre qu'un conseillé communal
Marouan est d'accord et ajoute qu'on devrait pouvoir déléguer facilement. Avec ce pouvoir de délégation, il souhaite qu'un élu puisse avoir des marges de manœuvre, à la manière des conseillés communaux. Il ne considère d'ailleurs pas la CoreTeam comme une instance supérieure, mais plutôt comme une délégation. On peut avoir une délégation, sans forcément ce problème de hiérarchie.
Joël trouve qu'à un moment donné, puisqu'on parle de délégation, une personne devrait pouvoir faire des choses sans passer par la base. C'est un des gros problèmes des partis actuels, où l'on perd beaucoup de temps à parler avec la base.
Paul rappelle que des chartes ont été faite par plusieurs partis pirates européens. Quand on aura rassemblé toutes ces valeurs, alors on pourra avoir des portes-paroles qui pourront reprendre ces idées et les soumettre à la presse.
Christian, qui est germanophone, précise que lorsqu'il travaille avec les allemands et les luxembourgeois, ils n'ont pas besoin de hiérarchie. Généralement, le vote suffit, et les outils comme liquid feedback permettent à la base de participer et de voter.
Vincent L. pense également que le fait de se couper de la base, comme avec le liquid feedback, permet de se libérer des problèmes techniques.
Patrick dit que dans la démocratie actuelle, il est possible de ralentir le fonctionnement du processus démocratique (par ex. en inondant des amendements). Il souhaiterait que l'on puisse éviter ce genre de problème (car le danger existe dans ce genre de structure avec délégation).
Joël pense que plus on ouvrira la porte à liberté d'action de chacun, plus ouvrira la porte à ce genre de problème. C'est à nous à trouver le moyen de les contourner et d'aller plus loin.
Paul, quant à lui, ne voit pas de problèmes avec les amendements, car il voit cela de manière pirate, càd qu'il y aura des variantes des amendements par équipage. Du moment que les principes de base sont respectés. C'est pourquoi il faut trouver ce qui nous unis. Il faut trouver une base de travail, une base de structure.
Lionel S. a l'impression d'être en décalage avec ce qui est dit, car ce qui doit être en commun sont les idées, et non la structure. Paul répond que c'est le problème de la poule et de l'œuf. Lionel S. répond qu'il a une vision du monde et des valeurs qu'il souhaite partager avec le parti. Il trouve que le parti a passer les élections avec succès que nous avons converger vers des valeurs communes (flyers similaires, code des pirates).
Il explique ensuite le fonctionnement de Wikipédia, notamment les trois règles de bases :
- Wikipédia est une encyclopédie. Sans cette règle, Wikipédia ne pourrait pas exister. Pour l'instant c'est ce qui nous manque au parti.
- On respecte les droits d'auteurs (similaire au droit de transparence).
- Respect de la vie privée (ce qu'on fait déjà).
Avec ces trois règles de base, ils ont construits une encyclopédie. Il voudrait donc savoir ce qu'est le parti. Voulons-nous un parti politique (et dans ce cas je m'en vais), ou bien un mouvement citoyen qui veut remettre en question le système politique ?
Marouan explique que le parti pirate a pour ambition d'être un parti politique (dans le sens d'organisation sociale particulière). Mais ce parti veut innover, pas reproduire ce qui existe (y comprit ce que font les pirates européens, car ils doivent nous inspirer). En ce qui concerne la demande d'avoir des idées avant la structure : les pirates ont des idées, c'est un fait. Mais les indignés aussi. La question est de savoir si c'est de savoir si ces idées vont devenir des décisions communes. Pour cela, il nous faut des structures.
Lionel S. pense qu'il est tout de même primordial de savoir ce qu'on fait, où on va, avant de construire quelque chose.
Marouan répond que tous les partis pirates ce sont construits sur la base de trois idées :
- La réforme du droit d'auteur.
- L'abolition des brevets logiciels et sur le vivant.
- Le renforcement de la protection de la vie privée.
Au moins ces trois idées doivent nous réunir. Ensuite, de cette base, les différents partis évoluent.
Vincent L. comprend le point de divergence. En effet, le parti pirate suédois voulait se battre contre les majors, pour la réforme du droit d'auteur. C'est ça qui nous rassemble. Le défi serait de mettre quelque chose de plus positif, de plus constructif.
Marouan précise que ce ne sont pas des points d'opposition. Les suédois appelle cela des principes, ou des priorités politiques, En défendant cela, on imagine le monde que l'on promeut. Mais l'objectif du parti est de produire de la décision politique de façon formelle (à l'inverse des indignés et altermondialistes)
Alexis pense que, même s'il existe des points nationaux ou internationaux qui rassemblent les pirates, il existe des pirates qui ne s'occupent pas du droit d'auteur, mais qui veulent faire bouger les choses sur le local. Et cela n'est pas contradictoire, car ce n'est pas notre avis sur la réforme du droit d'auteur qui fait de nous des pirates, car la réforme n'est pas une valeur, mais plutôt un but politique. Les valeurs pirates sont par ex. celles du code des pirates.