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* Démocratie liquide : La démocratie liquide est une forme de prise de décision très en vogue chez les pirates, portée au-devant de la scène par les pirates allemands et leur outil, liquidfeedback. Elle a ses fans et ses détracteurs par ici. Des fans car c’est elle permettrait de concrétiser une démocratie directe via l’Internet (avec délégation libre de sa voix), des détracteurs car elle ne susciterait pas le débat.
* UBI : Ce sont les initiales du revenu de base universel, en anglais. Le graal pour les pirates qui travaillent à temps plein et manquent cruellement de temps et d’énergie pour se consacrer à la vie sociale et politique...
* Falkvinge : Rick est un des fondateurs du parti pirate en Suède, aujourd’hui évangéliste. Ses saintes écritures sont son [https://falkvinge.net/ blog], son [https://falkvinge.net/pirate-wheel/ « gouvernail des pirates »] et son livre [https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwj53c220ufPAhXM2xoKHbxOAV4QFggcMAA&url=https%3A%2F%2Ffalkvinge.net%2Ffiles%2F2013%2F04%2FSwarmwise-2013-by-Rick-Falkvinge-v1.1-2013Sep01.pdf&usg=AFQjCNGl2EJgflPZY4LkdctfOLspEyqkWw&bvm=bv.135974163,d.d2s « Swarmwise »].
* MEP : Membre du parlement européen. Les pirates ont compté Christian Engstrom et Amelia Andersdotter à la législature précédente, et maintenant Julia Reda.
* Coreteam : Feu l’organe de coordination du parti pirate belge. Chercher à coordonner les pirates est une tâche ingrate et extrêmement risquée. A l’heure actuelle, le pilote automatique est assuré par les trésoriers et les Pirates Labs.
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Revision as of 21:00, 30 October 2016

Guide de Survie en milieu pirate / te vertalen

Attention, travail en cours ! Cette page est en cours de construction. Le but est de réaliser une présentation globale, mais non-exhaustive, du fonctionnement actuel des pirates belges. Toute aide est bienvenue, alors à votre plume. Pour discuter, c'est sur l'onglet "discussion" que ça se passe.

Paragraaf in het Nederlands.

La Chose

Un nuage : c’est ainsi qu'on pourrait dessiner le groupe des Pirates belges. Aux contours flous et mouvants, il change de taille, de forme, au gré des saisons, de la pression ... Il n’a pas (encore ?) le but et l’efficacité de l’essaim d’abeilles, mais c’est bien une entité distincte dans le ciel, avec une certaine structure et un mode d’existence. Ce sont ces éléments de structure et de fonctionnement qui sont expliqués ci-dessous.

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La Structure

La structure des pirates n’est pas centralisée. La centralisation suppose la mise en place d’une hiérarchie, ce à quoi les pirates sont majoritairement allergiques. La structure n’est donc pas, non plus, décentralisée, puisque la décentralisation sous-entend aussi la présence d’une hiérarchie (quoique démultipliée). C'est une structure qui se veut distribuée. La distribution est sous-tendue par une équivalence parfaite de toutes ses entités, ses entités étant autonomes et libres de s’organiser sans aucune directive venant « d’en haut ». Le fonctionnement ne se fait donc ni du haut vers le bas, ni même du bas vers le haut, mais dans l’horizontalité (NB : par ici pour en savoir plus sur la structure théorique).

La structure du Parti Pirate est décrite dans des statuts, votés et modifiés à plusieurs reprises lors d’assemblées générales. Ils sont toutefois obsolètes et peu suivis. Leur mise à jour n’étant pas une mince affaire, et les pirates ayant mieux à faire, ces statuts sont simplement ignorés de facto.

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Les Entités

Aujourd’hui, les Pirates se rassemblent principalement sous forme d’équipages. Un pirate « existe » en tant qu’individualité (Pirate) et en tant que membre d’un équipage. D’autres entités jouent également un rôle : les trésoriers, les squads, et les autres Partis Pirates.

  • Les pirates : Les pirates constituent une population hétéroclite qui doit jongler avec plusieurs langues et plusieurs sensibilités politiques. En pratique, lorsque les pirates du Nord et du Sud se retrouvent ils parlent surtout l’Anglais – source perpétuelle de débat. Les pirates se disent plutôt à gauche, parfois à droite, ou surtout d’aucun des deux car « ça n’a aucun sens ». Les pirates sont souvent des anarchistes qui s’ignorent. Dans un grand groupe, les mots « chef » et « vote » soulèvent donc toujours un tollé. D’ailleurs, les pirates critiquent beaucoup (cf. do-it-ocracy plus bas).

Un pirate est un pirate car il agit en tant que tel. Il n’est pas nécessaire, ni suffisant, d’avoir une carte de membre pour cela. Il est toutefois possible de payer une cotisation, afin d’alimenter le compte payant les factures : serveurs, location de salles pour les AG, … La cotisation est annuelle et libre. Elle confère le droit de vote aux AG, si vote il y a. Les mouvements sur le compte sont - normalement - affichés de manière transparente (avec anonymisation).

  • Les équipages, ou crews (« croues ») : Les crews sont des groupes locaux de pirates qui se réunissent pour échanger des idées et faire des choses ensemble. Une crew a souvent un·e capitaine (porte-parole, leader) et un·e navigateur·rice (secrétaire) mais chacune peut s’organiser comme elle l’entend. Afin d’assurer la transparence et le partage des connaissances, chaque crew doit rendre accessibles en ligne les dates de ses futures réunions, et des compte-rendus de ses activités.

Une crew est a priori constituée de 3 pirates au minimum (cf. règle des 3 pirates ci-dessous). En pratique, elle a souvent une quinzaine de pirates aux maximum. Au-delà, les difficultés de communication portent le groupe à se scinder naturellement. Le chiffre 7 est un chiffre magique. Les crews se sont révélées jusqu’ici l’entité la plus active, probablement parce que la proximité géographique facilite et intensifie les interactions.

  • Les escouades, ou squads (« scouads ») : Les escouades sont le rejeton naturel des idées. Ce sont des groupes de travail visant un objectif bien précis. Une squad se forme lorsque plusieurs pirates décident de travailler ensemble. Comme les crews, les squads doivent documenter leur travail en ligne. Afin d’assurer la représentativité de leur actions, les squads sont préférablement composées de pirates venant de crews différentes.
  • Les trésorier·e·s : Lors d’une AG, les pirates accordent leur confiance à quelques pirates recevant les accès au compte du parti. Ils ont pour mission de payer les factures et gérer la liste des membres. Une tâche très ingrate, ça va de soi...
  • Le PPI et PPEU : Le Parti Pirate International et Le Parti Pirate Européen sont, comme leur nom l’indique, des regroupements de partis pirates d’autres pays, chaque pays ayant son délégué, y compris les pirates belges. Nos représentants sont … ceux qui suivent ce qu’il s’y passe (cf. do-it-o-cracy ?).

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Les Rencontres

Les principales occasions de se rencontrer entre pirates pour l’instant sont :

  • Les beers : Rencontres informelles périodiques organisées par les crews, lors de laquelle les pirates et des curieux se retrouvent autour d’un verre (et pas nécessairement une bière !) pour refaire le monde. C’est la porte d’entrée principale des pirates, par laquelle on peut jeter un œil, puis décider d’entrer, et rester, ou ressortir tout aussi vite...
  • Les réunions de travail d’équipages : Réunions formelles, avec ordre du jour et compte-rendu. La réunion est souvent animée par le capitaine et le compte-rendu réalisé par le navigateur, mais ce n’est pas toujours le cas. Ces réunions sont souvent hebdomadaires, mais peuvent avoir lieu plus souvent (lors des élections, ça chauffe !).
  • Les Labs : Réunions de travail mensuelles (actuellement, le dernier samedi du mois) ouvertes où se rencontrent des pirates de tout le pays. Les labs sont « l’auberge espagnole » des projets, nés d’une envie d’auto-gestion (suite à la déliquescence de la coreteam* et une fronde – autant le savoir). Ils permettent à tout pirate de proposer un projet, d’y évaluer la réaction d’autres pirates et de lancer une squad pour travailler dessus. Indirectement, ils permettent aux crews de se rencontrer régulièrement et donc de ne pas se perdre de vue. Certains projets nécessitant l’assentiment de tous les pirates, les labs sont aussi le lieu de conception et gestation des assemblées générales.
  • Les assemblées générales (AG, GA, AV) : L’AG est l’entité souveraine des pirates. Seule l’AG peut prendre des décisions officielles, en particulier lorsqu’il s’agit de nouvelles dépenses. La prise de décisions, selon les statuts, s’y fait par vote à la majorité. Le vote étant un générateur de perdants, de nombreux pirates sont demandeurs d’autres modes, en particulier de consensus (= la levée des objections)... ce à quoi certains sont farouchement opposés. La discussion est donc toujours ouverte et les expérimentations toujours à faire. Il faut un minimum de une AG par an, et ont lieu en général 2 à 3 AG, avec rotation du lieu. Une AG dure typiquement une journée et le repas s’y fait sous forme d’auberge espagnole... pour ceux qui pensent à amener quelque chose (et sous forme de snack en ville pour les autres). Les AG sont éreintantes. Prenez-donc du chocolat...

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Les Outils Pirates

Quelques règles, avant tout

  • Assume good faith : Le pirate doit (essayer de) supposer que chacun est de bonne foi et a de bonnes raisons de faire ce qu’il fait. Les pirates doivent se faire confiance. Ce n’est pas facile, mais c’est essentiel... et ça s’apprend (si, si, vraiment).
  • La règle des 3 pirates : C’est la règle d’or : N’importe quelle initiative peut être lancée par n’importe quel pirate, du moment que
    • celui-ci trouve deux autres pirates pour le faire avec lui,
    • que ce n’est pas illégal,
    • ne porte pas atteinte à l’image du parti,
    • et ne prélève pas d’argent dans les caisses (mais on peut en faire la demande !).

Cette règle a pour but de favoriser la prise d’initiative et l’autonomie, et se base sur la confiance mutuelle. Un de ses corollaires est que tout un chacun peut fonder une crew ! Un autre corollaire essentiel à assimiler est « fais toi-même ce que tu veux qui soit au lieu de râler » (en respectant les règles ci-dessus, et en informant de ce qu’on fait et comment !).

  • Les outils en ligne :
    • Vitrine. La vitrine du parti est notre site web. Il est alimenté par des billets personnels, et comme il doit être en plusieurs langues, le travail de traduction est constant. Pour la communication en interne, c’est plutôt ailleurs que ça se passe :
    • Documentation. Expliquer qui fait quoi, comment, quand, est essentiel au fonctionnement d’une structure horizontale. Notre plateforme de base pour annoncer et archiver ce que les crews, squads et AG font est un wiki. Travailler sur un wiki est très simple... dès qu’on arrête de supposer que ça ne l’est pas. Et si on n’ose pas se jeter à l’eau, il y a toujours des maîtres nageurs pas loin, il suffit de crier.
    • Elaboration. Rédiger un texte en ligne, accessible à tous et modifiable en temps réel en même temps : c’est le pad (épatant!). On s’identifie par une couleur de texte, on écrit tous ensemble, on papote dans la fenêtre de chat... et quand le travail est fini on exporte vers le wiki ou tout autre format plus stable.
    • Discussion. Proposer des idées et en débattre, c’est ce qui se fait dans les labs et les AG, mais aussi entre deux, en ligne, sur loomio.
    • Engueulades : La pages de « pirates unis » sur facebook est l’outil le plus utilisé pour l’instant pour échanger des infos, débattre, se mal-comprendre, s’engueuler, voire s’insulter. Mieux vaut toujours laisser décanter un message au moins une heure avant de le poster (ce qui est valable partout d’ailleurs...).

Vous avez un autre outil à proposer ? Petit conseil : parlez-en d’abord autour de vous. (l’outillonite aigüe a fait des ravages ces dernières années), et préférez les outils open source.

  • Les signes de mains : les signes de mains utilisés par Occupy et Indignados se sont creusé un petit trou ici. Ils permettent de s’exprimer (demander la parole, marquer son accord ou désaccord, demander un droit de réponse, ...) sans interrompre la personne ayant la parole.
  • A méditer
    • Tourne ton message 7 fois dans ta tête avant de le poster.
    • On ne prend pas la parole, on la reçoit.

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Petit Lexique

  • Démocratie liquide : La démocratie liquide est une forme de prise de décision très en vogue chez les pirates, portée au-devant de la scène par les pirates allemands et leur outil, liquidfeedback. Elle a ses fans et ses détracteurs par ici. Des fans car c’est elle permettrait de concrétiser une démocratie directe via l’Internet (avec délégation libre de sa voix), des détracteurs car elle ne susciterait pas le débat.
  • UBI : Ce sont les initiales du revenu de base universel, en anglais. Le graal pour les pirates qui travaillent à temps plein et manquent cruellement de temps et d’énergie pour se consacrer à la vie sociale et politique...
  • Falkvinge : Rick est un des fondateurs du parti pirate en Suède, aujourd’hui évangéliste. Ses saintes écritures sont son blog, son « gouvernail des pirates » et son livre « Swarmwise ».
  • MEP : Membre du parlement européen. Les pirates ont compté Christian Engstrom et Amelia Andersdotter à la législature précédente, et maintenant Julia Reda.
  • Coreteam : Feu l’organe de coordination du parti pirate belge. Chercher à coordonner les pirates est une tâche ingrate et extrêmement risquée. A l’heure actuelle, le pilote automatique est assuré par les trésoriers et les Pirates Labs.

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