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Par ailleurs, sans pouvoir l'étayer précisément, on peut tout de même se poser la question de savoir si la "course à la publi" qui s'observe dans le milieu académique ne nuit pas à l'innovation : un chercheur qui obtient des résultats va parfois les conserver plusieurs mois, voire plusieurs années, avant de les communiquer au public. En effet, plus la découverte a de "valeur", plus elle aura de chance d'être publiable dans une revue scientifique prestigieuse (on parle de différents coefficients). Cette reconnaissance formelle étant indispensable pour bénéficier de financements, des résultats qui permettraient à d'autres chercheurs du même domaine de progresser sont volontairement "mis au frigo" car c'est la seule façon pour le chercheur d'assurer son emploi.
Du coup, il est fréquent de constater a posteriori que des équipes exploraient les mêmes pistes quasiment en même temps. C'est important pour pouvoir valider les résultats de façon indépendante, mais dans la mesure où il ne s'agit pas d'actions concertées, il y a certainement des moyens qui sont gaspillés.


==== Que pensez vous du téléchargement illégal? ====
==== Que pensez vous du téléchargement illégal? ====

Revision as of 22:40, 29 April 2014

Elections 2014 - Questions/réponse de l'Equipe Grenouille

Les Pirates pronent la démocratie participative. Action, construisons ensemble la vision Pirates aux questions que l'Equipe Grenouille sollicite.

Questions

Etes vous pour ou contre TAFTA? Pourquoi?

En ce qui concerne TAFTA et ses descendants (TTIP...), les Pirates partagent l'avis de nombreuses organisations des droits sur Internet, telles que La Quadrature du Net[1], l'Electronic Frontier Foundation[2], et des autres organisations citoyennes qui ont tiré la sonnette d'alarme quant à cet accord antidémocratique et à fort potentiel liberticide.

  • Contre. Les entreprises ont comme objectif la croissance pas la préservation des ressources. Il est suicidaire de se laisser guider principalement par le bénéfice à court terme;
  • Contre sur la forme également. Les traités commerciaux n'ont pas à se substituer aux lois;
  • Contre la manière dont cet accord a été négocié :
    • Dans le secret
    • Par un organe non élu et qui représente plus les intérêts économiques que les intérêts du citoyen

Pensez-vous que les lois sur la propriété intellectuelle actuelles favorisent l'innovation?

A l'origine, ces lois favorisaient la diffusion des innovations par rapport au secret. Actuellement, l'équilibre a changé et les procédures détournées de leur sens. Un très bon exemple est l'étude qu'a mené Christian Engström, Parlementaire Européen pirate, sur les brevets pharmaceutique. Il a montré, chiffres à l'appui, que

  • Les brevets pharmaceutiques empêche des centaines de milliers de gens d'accéder à des soins existants, mais inabordables pour eux
  • Les brevets pharmaceutiques modifie les priorités accordées aux recherches : seuls les médicaments qui traite les maladies des gens riches sont développés et personne ne s'intéresse à guérir la malaria
  • Les brevets pharmaceutiques mènent à des prix arbitrairement haut pour nos médicaments en Europe.
  • finalement, la majorité de la R&D pharmaceutique se fait sur base de fonds publics (via le gouvernement, les agences de santé, etc.) et que donc les sociétés pharmaceutiques n'ont pas besoin d'un monopole pour sauvegarder les investissements qu'ils n'ont, en défénitive, pas faits.

Notre rapport à l'information est en train de changer: les habitudes en place reposent sur une gestion et une monétisation de la rareté d'un bien. Cette logique est justifiée quand il s'agit de rentabiliser de longues et coûteuses recherches mais ce n'est pas le seul modèle possible. Les licence de type GPL et Creative Commons ont montré qu'il était possible de fonctionner dans une logique de mutualisation dans l'intérêt de tous.

NB: il y a des éléments aussi dans la réponse à la question suivante

Par ailleurs, sans pouvoir l'étayer précisément, on peut tout de même se poser la question de savoir si la "course à la publi" qui s'observe dans le milieu académique ne nuit pas à l'innovation : un chercheur qui obtient des résultats va parfois les conserver plusieurs mois, voire plusieurs années, avant de les communiquer au public. En effet, plus la découverte a de "valeur", plus elle aura de chance d'être publiable dans une revue scientifique prestigieuse (on parle de différents coefficients). Cette reconnaissance formelle étant indispensable pour bénéficier de financements, des résultats qui permettraient à d'autres chercheurs du même domaine de progresser sont volontairement "mis au frigo" car c'est la seule façon pour le chercheur d'assurer son emploi. Du coup, il est fréquent de constater a posteriori que des équipes exploraient les mêmes pistes quasiment en même temps. C'est important pour pouvoir valider les résultats de façon indépendante, mais dans la mesure où il ne s'agit pas d'actions concertées, il y a certainement des moyens qui sont gaspillés.

Que pensez vous du téléchargement illégal?

La pratique du téléchargement illégal répond à un besoin qui n'est pas satisfait par d'autres moyens légaux, et en particulier commerciaux. Il met en évidence que le modèle économique basé sur le droit d'auteur n'est plus du tout en adéquation avec les habitudes des consommateurs de médias.

  • La loi doit être respectée. La culture doit être accessible. Partant de ces deux prémices, nous proposons de repenser le droit d'auteur pour que la situation actuelle ne débouche pas sur une répression féroce, injuste et souvent inutile (voir HADOPI).
  • Nous pensons que la création et l'innovation ne sont pas des processus faisant magiquement émerger des nouvelles choses à partir du néant. Que ce soit dans le domaine de l'art, de la science, de la philosophie... chaque génération s'appuie, reproduit, copie, transforme ou détourne les acquis et oeuvres des générations précédentes pour cérer des oeuvres nouvelles. Ainsi, par exemple, Dune de Frank Herbert peut être vu comme une réinterprétation du Macbeth de Shakespeare, lui-même inspiré du Oedipe roi de Sophocle.
    • Nous sommes contre les actions des ayants droits qui tendent à prolonger la durée de la propriété intellectuelle sur une oeuvre au-delà de la date limite fixée par la loi, que ce soit via le droit des marques ou la révision des lois concernant l'expiration du droit d'auteur
    • Nous sommes pour le respect des lois concernant le "fair use", la parodie, la citation, le pastiche... celles-ci sont trop souvent ignorées aujourd'hui sur base d'un soi-disant flou juridique, mais, surtout, à cause de la puissance des lobbys des gros producteurs de médias.
    • Nous sommes pour une révision du système de brevets qui aujourd'hui sont souvent abusifs, accordés à la légère, bloquent l'innovation et ne servent qu'à garantir le monopole sur certaines "inventions"
  • Il est également peut-être temps de questionner le monopole des sociétés de gestion de droits d'auteur (SABAM, SACD...) et le système de redistribution des droits perçus qui favorisent les intermédiaires et les "gros" artistes. On pourrait leur préférer des alternatives telles que le financement social (crowd funding), l'autodistribution via les plateformes web (bandcamp, jamendo...)
  • Afin de favoriser le partage et l'accès à la culture, mais aussi l'émergence de nouvelles idées, de nouvelles oeuvres, de nouvelles connaissances, une solution serait de favoriser l'usage des licences permissives voire libres (Creative Commons, Copyleft, GPL...), l'Open Data pour les données publiques, l'Open Access pour les textes scientifiques... en particulier dans le monde académique et scientifique
  • Pour nous, une technologie développée avec des fonds publics devrait obligatoirement être placée dans le domaine public et accessible au plus grand nombre
  • Nous sommes surtout pour un vrai débat de société autour de ces questions qui nous semblent cruciales pour l'avenir de notre société
  • Nous sommes contre le filtrage actuellement imposés aux fournisseurs d'accès par le lobbys des médias car il nous semble liberticide et constitue un premier pas vers la fin de la neutralité du web. De plus, la manière dont ce filtrage est mis en place pose question : le blocage d'un site web devrait faire l'objet d'une décision de justice et non être basé sur la pression des grands groupes médiatiques
  • Nous sommes contre la tendance actuelle de considérer tous les internautes comme des malfaiteurs qui devront faire la preuve de leur innocence, sans que la justice n'aie jamais été saisie du dossier ou qu'une plainte ait été déposée. Pour nous, c'est plutôt à la justice de faire la preuve de la culpabilité des gens !

Que pensez vous de PRISM, quelle est selon vous la réaction que devrait avoir l'Union Europenne? Pensez-vous que le scandale remette en question les “safe harbour principle”?

Pensez-vous que l'Union Européenne doit garantir la neutralité du réseau?

La neutralité du web et, au-delà, la liberté d'expression sur le web sont des enjeux majeurs de notre société. L'Europe doit garantir cette neutralité.

La fin de la neutralité du web pourrait avoir de nombreux effets :

  • un web à deux vitesses qui donnera accès uniquement à une certaine vision de la culture contrôlée par de puissants groupes économiques ou politiques
  • le censure de certains site et contenus, qui peut sembler justifiée au départ mais constitue un précédent dont les conséquences peuvent aller jusqu'à l'apparition d'une société autoritaire

Pour une Europe Fédérale ou Intergouvernementale?

Nous n'excluons aucun modèle à priori, nous ne sommes pas dogmatiques mais pragmatiques. Cependant, la solidarité, la tolérance et le respect de tous font partie des valeurs fondamentales des Pirates. Par conséquent, dans un contexte de mondialisation, il semble naturel de se tourner vers l'Europe et d'éviter à tout prix les replis sur soi nationalistes et égoïstes, à condition que le projet européen s'inscrive également dans ces valeurs.

Est-ce que selon vous, l'Europe souffre d'un déficit démocratique? Est-il possible d'y remedier?

Oui, le déficit démocratique européen est réel. Cela se manifeste de plusieurs façons :

  • le fait que certaines instances, et en particulier la commission, ne sont pas directement élues,
  • le fait que l'Union Europe, dans sa forme, est encore une représentation des pays et non pas une représentation des citoyens (sauf via le parlement)
  • le fait que la commission, dans son fonctionnement, a beaucoup de pouvoir face au parlement, seul organe élu.

Plus généralement, le système de démocratie représentative électorale pose question, mais c'est un autre débat, qui est valable à tous les niveaux de pouvoir.

Il est bien sûr possible de remédier à ce déficit en travaillant sur les points mentionnés ci-dessous. Cela nécessite une remise en question du système (complexe) de gouvernance de l'Union Europénne et cela ne se fera pas facilement. Les Pirates pensent que le niveau européen est le niveau de pouvoir le plus adéquat pour aborder les sujets chers aux pirates (transparence, neutralité du net, question de la vie privée des citoyens, etc.). Il est donc crucial que cette mise à jour de la gouvernance européenne, orientée vers une plus grande participation citoyenne, se fasse sans tarder.

Cela dit, certains éléments positifs voient le jour, tels que l'Initiative Citoyenne Européenne (ICE) qui permet aux pétitions de plus d'un million de signatures d'être abordées au Parlement Européen. Évidemment, le processus est lourd et mériterait aussi d'être simplifié.

Quelle est pour vous la meilleure action à prendre vis-à-vis de la Russie dans le cadre de la crise en Ukraine?

Les Pirates n'ont pas de position arrêtée sur ce point, dans la mesure où il s'agit d'une question très précise, mêlant beaucoup d'intérêts différents et pour lesquelles une information claire et complète n'est pas disponible.

Cependant, plusieurs points peuvent être soulevés afin d'apporter un début de réponse constructive :

  • Il convient déjà de distinguer la Russie et le gouvernement Poutine.
  • Une partie importante de la solution consiste ensuite à connaître les intérêts des uns et des autres à les rendre publics, avant de pouvoir discuter d'une solution.
  • Un élément essentiel est d'écouter et de soutenir les voix qui s'élèvent pour la démocratie en Russie, en Ukraine et en Crimée, les Pirates russes et ukrainiens en tête. La position de l'UE devrait évidemment refléter le souhait des citoyens et non des intérêts particuliers.

Pensez-vous que l'UE devrait avoir ses propres compétences fiscales? Par exemple via une taxe sur les transaction fiscales...

NOTE de Nico : je suppose qu'il s'agit d'une taxe sur les transations financières et non fiscales.

Les Pirates n'ont pas de position arrêtée sur ce point, dans la mesure où il s'agit d'une question très technique, mais également très partielle.

En effet, une solution telle qu'une taxe sur les transactions fiscales est souvent une proposition avancée de manière dogmatique par un parti pour donner une image qui colle à la définition de ses principes. « Il faut taxer la finance car les financiers sont de grands méchants » ou « il ne faut pas taxer car ce secteur est créateur de richesse et les riches sont mes électeurs » sont finalement les messages que les partisans ou opposant veulent souvent faire passer.

Les Pirates ne souhaitent pas se prononcer de cette manière sur la question. En revanche, basé sur des valeurs de solidarité, les Pirates encourage effectivement la création d'un système de repartage des richesses, qui pourrait, après analyse, être mise en oeuvre par un système de taxation européen des transactions financières. Comme dit plus haut également, le niveau européen est un niveau assez « naturel » pour les pirates qui pronent la collaboration et le cosmopolitisme. Dans ce cadre, les Pirates ne s'opposent pas à cette proposition, mais souhaitent que l'objectif soit discuté et approuvé, plutôt que le moyen uniquement.

Pensez-vous que l'état doit intervenir pour diminuer les inégalités?

« Le démocrate exige que tous les citoyens prennent le départ sur la même ligne. L'homme de droite estime qu'on devrait en arrêter quelques-uns en route. L'homme de gauche voudrait qu'ils finissent tous premier. » (Oscar Wilde)

La définition d'une démocratie n'est pas seulement celle d'une forme de gouvernement, mais aussi celle d'une société ayant pour valeur la liberté et l'égalité. Les Pirates étant de fervents démocrates, et ayant par ailleurs une charte qui affirme la solidarité comme une valeur essentielle, nous pensons que le rôle de l'État est, entre autre, de veiller au bien-être de chacun de ses citoyens. Ceci signifie, a minima que l'état doit assurer un niveau de bien-être minimal à chacun. Ceci, par nature, réduit les inégalités au sein de la population.

Pensez qu'il faut augmenter le financement de l'enseignement?

Les valeurs pirates affirment l'importance du partage de la culture, du savoir et de la technologie. Le premier vecteur pour cela est l'enseignement, qui ne bénéficie pas d'un financement suffisant aujourd'hui. Mais quel parti dirait le contraire ? Et surtout, quel parti prendra effectivement des mesures pour soutenir l'enseignement dans notre contexte économique actuel ?

Les Pirates pensent cependant que les structures actuelles peuvent être renforcées, à moindre frais, par des solutions innovantes : e-learning, bénévolat, possibilités de nouvelles fonctions (tuteur de jeunes professeurs, soutien pédagogique, etc.). La transmission des connaissances est un thème cher au Parti Pirate et Wikipedia nous a montré qu'il existe de nombreux moyens d'y parvenir. La mutualisation de l'information est en train de se produire sous nos yeux de manière presque spontanée sachons en prendre acte et renforcer cette tendance.

Proposition concernant plus particulièrement l'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR: les kots coopératifs. En étant pragmatique, on constate que le poids lourd dans le budget des études, c'est le kot (et pour ceux qui ne kottent pas, on peut raisonnablement penser que le coût du kot limite de facto le choix d'étude : on opte parmi les filières disponibles dans un rayon accessible à partir du domicile) Or le marché immobilier des kots est aujourd'hui considéré et même vanté comme un placement-refuge. Nous proposons de sortir les kots du marché spéculatif. En créant un fond pour démarrer des coopératives de logement étudiant, les jeunes (ou leurs parents) ne paient plus un loyer, mais achètent une part de la coopérative. Ils deviennent donc co-propriétaires coopérateurs. Quelques années plus tard, les parts sont progressivement revendues à de nouveaux occupants. Exemple : un logement de 6 chambres, loyer de 250€ / mois x 11 mois = 2750€ par an (+ charges, qui ne sont pas converties en parts). Pour 5 ans d'études, il faut un budget par personne de 13750€. Imaginons que la valeur du bien soit de 250.000€ : après 15 ans (soit 3 générations complètes d'étudiants), le bien appartient complètement à la coopérative. On peut évidemment optimiser (reprise de logements moins chers à retaper par les students, "cotisations" étalées plusieurs années avant le début des études...) bref ça deviendrait une forme d'épargne à long terme. Une partie du budget qui n'est plus "gaspillé" en loyers perdus peut être réinvestis dans l'enseignement : fonds pour des projets citoyens, de recherche, de séjour à l'étranger etc.

Concernant l'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL: OUI, il faut augmenter le financement pour revaloriser ces filières. Revaloriser ne signifie pas faire quelques discours par an, et publier un selfie de mandataire politique avec les lauréats de Skills Belgium. Revaloriser, c'est permettre notamment aux élèves des filières tech & pro de bénéficier des politiques mobilité européenne dans les mêmes proportions que les élèves de l'enseignement général (qui deviendront des étudiants de l'enseignement sup'): les métiers manuels peuvent aussi s'enrichir des échanges avec l'étranger (un futur ébéniste qui va travailler le bois en Suède, une pâtissière qui va se perfectionner en France, un carreleur qui va s'inspirer des mosaïques en méditerranée..) + ça booste la pratique des langues, ça enrichit les techniques en Belgique, et donc l'employabilité. Une autre piste est de décloisonner enseignement sup et enseignement tech/pro : pourquoi on fait pas bosser ensemble sur des projets les jeunes apprentis en métiers du bâtiment avec des ingé qui développent des habitations passives ? Des biochimistes qui développent des levures avec des futurs boulangers ? Des anthropos qui cataloguent des contes préhistoriques papous avec des illustrateurs de littérature jeunesse ? Donner une place à l'univ -même pour des événements ponctuels- aux élèves des filières techniques, ça devrait changer le regard que porte sur eux une grosse partie de la société (dominée par l'idée un peu simpliste que l'univ c'est forcément l'élite). Enfin, c'est désengorger les auditoires en permettant à plus de jeunes d'envisager l'apprentissages de certains métiers en pénurie mais délaissés comme de vrais choix d'avenir.

Dernière proposition, sur base de ce qui se pratique notamment en France, accorder une indemnité minimale légale et un statut aux étudiants stagiaires (dans les 400 euros/mois dans l'Hexagone), au moins pour les étudiants des filières en pénurie. Il y a des entreprises et des associations peu scrupuleuses qui systématisent la sous-traitance de certaines tâches à des stagiaires bénévoles, et parfois sans offrir de valeur ajoutée ou d'encadrement adéquat à l'étudiant. 400 euros pour un mois de boulot à temps plein, pour des jeunes qui ont souvent déjà un diplôme (bachelier), c'est des cacahuètes, mais au moins ça couvre une part des frais (déplacement, repas, logement) et ça responsabilise tant l'étudiant que l'organisation hôte.


Courriel

Submitted on Lundi, 21 Avril, 2014 - 17:24 Submitted by anonymous user: 192.168.1.1 Les valeurs soumises sont:

Your name: Grenouille Your e-mail address: grenouille.cep@gmail.com Subject: elections mai Your message: Bonjour,

Nous sommes deux étudiants responsables de l'édition d'un journal pour les étudiants sur Louvain-la-neuve. Nous voudrions faire notre prochain numéro sur le thème des élections. Nous pensions essayer d'informer les étudiants en faisant un petit article pour chaque parti exposant les points de vues de chacun sur une petite dizaine de questions afin que tout le monde puisse avoir un avis fondé lors des élections de mai.

Nous avons donc joint à ce mail (vu que je n'ai trouvé qu'un formulaire et pas d'adresses mail, je les mets apres le PS) un petit formulaire reprenant les questions principales, nous voulions savoir si vous vouliez bien tenter d'y répondre de la manière la plus claire (en un paragraphe par question environ).

Les réponses qui nous serons parvenues seront alors publiées dans le journal, et pourront être comparées avec les autres (entre autre avec ceux qui ne nous ont pas répondus).

Bien à vous,

L'équipe Grenouille.

PS : je ne sais pas si vous avez eu toutes les signatures nécessaires? C'est déjà fini?


Etes vous pour ou contre TAFTA? Pourquoi?

Pensez-vous que les lois sur la propriété intellectuelle actuelles favorisent l'innovation?

Que pensez vous du téléchargement illégal?

Que pensez vous de PRISM, quelle est selon vous la réaction que devrait avoir l'Union Europenne? Pensez-vous que le scandale remette en question les “safe harbour principle”?

Pensez-vous que l'Union Européenne doit garantir la neutralité du réseau?


Pour une Europe Fédérale ou Intergouvernementale?

Est-ce que selon vous, l'Europe souffre d'un déficit démocratique? Est-il possible d'y remedier?

Quelle est pour vous la meilleure action à prendre vis-à-vis de la Russie dans le cadre de la crise en Ukraine?

Pensez-vous que l'UE devrait avoir ses propres compétences fiscales? Par exemple via une taxe sur les transaction fiscales...

Pensez-vous que l'état doit intervenir pour diminuer les inégalités?

Pensez qu'il faut augmenter le financement de l'enseignement?

References